samedi

Apparition ou disparition ?


Un trognon tronqué sur un tronc ou est-ce un champignon de trop, non ?
Pascale

Vue sur le Fayard


Terrasse et collines, garrigue sèche et tuiles grises
Je pose à plat mes pieds pour un délice d'une vue inviolable
Invitée venue par hasard se percher sur le toit du monde
Pascale

Attente


Au cache cache jeu soleil
les couleurs se vénèrent et résillent par terre
à se rouler dans les feuilles qui crissent de joie
"ô joie j'attends l'enfant et son petit pied à me faire sauter au ciel"
- dit la feuille future sève de demain
Eddy The

Ligne droite


Elle mène où si belle si droite si honnête ?
Trop honnête, va te perdre dans les chemins de traverse, les sentiers détournés
où rôde le renard rusé et le danger que tu désires flairer
Apprends à sinuer, trop droite tu dois savoir vir-volt-er et créer l'étincelle
Pascale

vendredi

S comme...


Sinueux forcément
le chemin !
passe passe
les couleuvres hibernent
Eddy the

S- que
je chuterai si je dérape au tournant de ta courbe ?
Même la mousse m'invitera à la chute, trop douce pour me retenir
Et la branche sèche cassera en un craquement définitif en même temps
que mes os réduits en brisures de petits cailloux, poucet bien involontaire.
Alors, S aime moi, abeille butinante de l'été bien passé.
Pascale

La baie en poésie


Encore une facétie rouge baie
Eddy The

Sorbier d'où vous sortez ?
Je sors de la baie où vous étiez
Sorbier sorbet sortez étiez été ..
-Vous me tuez !
-Alors je me tais !!
Pascale

Les hortensias


Hortensia en couleurs de raison
le rose passe
le vert aussi
seules les tuiles restent
un peu plus grises
après chaque saison
Eddy The

Résistance


Tronc têtu pourtant décapité
racines plantées dans la feuille d'hier
trois pas derrière le soleil
le sous bois broie du noir
Eddy The

Déroute


Novembre de pierre et de mousse
l'arbre s'élance quand même
à poil
Eddy the

Des pierres des planches un pont des mâts
Bateau rupestre ancré dans la terre ferme
Sombre navire, où est ton capitaine ?
Pascale

Désir


Vouloir être toit

tout silence confondu enchainé
Eddy The

Nuances


Prière de ne souffler ici qu'un
vent de lumière dorée
pour faire taire les squelettes
nus
d'un pied de nez en tapis chamoiré
Eddy The

Vallon où paissent les moutons ronds
Comme ils sont petits nuages au coeur de l'immensité sylvestre
en robe dorée et chapeau pointu ou encore dévêtue pour mieux plaire
à l'ovin impassible, lui
Pascale

Rêve gourmand


Là je traquerais le champignon si je sais regarder par-delà la branche
il se cache sous la souche se fait silencieux car menacé par ma bouche qui sûr ! ferait mouche
Pascale

Ascension


D'étage en étage, je vais bien finir par atteindre le septième ciel !
Pascale

L'hôte des bois






















Au pied de mon arbre je vivais chapeauté et vêtu de chaud

Assise coussin humide, faisceau ascendant pour humain descendant
Je suis le roi de l'ancestrale forêt d'or
Pascale

Ebouriffure


Brouillons brouillards et embrouillaminis branchu
Flèches lancées vers l'au-delà qui
n'entend pas.
Pascale

bizarrerie


La preuve que le chêne envie la vigne
Eddy The

Qui cherche la grappe trouve le gland
Phil

Crépuscule


Trouée percée bleu grisée
la sensualité de la courbe où se niche la lumière féconde,
l'à-pic/urieux de la sinuosité
Pascale

Rendez-vous


Hautes herbes et futs pour tonneaux futurs qui sait ?
Forêt clairsemée accident du sol ou mon pied ferme sait où aller pour
trouver l'endroit caché derrière le rocher.
Là tu m'attends matin et soir, soir et matin, vieil allumeur de mes journées d'été
Mille feux du di-amant tout feu, je m'échauffe à ta caresse.
Pascale

Le maudit


Mais qu'est-ce qu'il fait là tout seul ce gnome de pierre ?
Hideux bonhomme bossu z'yeux en trous et sourire édenté
planté comme une injure au milieu de la jaune verdure seul il clame la compassion du passant sympathique qui de son dur dos fera sa sainte assise.
Pascale

Pommier originel


Chercher la dent, dit l'Ev(r)e
de goût douteux, je sais ;=)
Eddy The

Boules de tilleul


Mais qu'est-ce mais quoi ?
Noix noisette ou tilleul tacheté d'été passé ?
Tu sais toi ? Pas moi.
Boules jumelles aux belles joues rebondies pourtant sèches

Et voilà qu'une troisième se profile timide petite ratatinée à l'ombre de l'aile protectrice de maman feuille.
Pascale

Haute-joaillerie du pauvre


Salade de fèves en lapis lazuli
Eddy The

Somptueux pendants d'arbres que n'en ai-je autant à mes deux oreilles pour dormir dans l'écrin du sommeil azuréen alors que la sève va là ?
Pascale

Plongeon


Un plongeon dans l'eau verte se fracasser sur le roc promontoire ou encore viser et amerrir dans l'onde claire, vivifier le corps et rouler avec les pierres sous l'ombre tutélaire du peuplier protecteur
Pascale

Ouverture


Tapis de douceur touffue sur laquelle je repose mon corps pentu
m'accroche aux branches et fougères jaunies
glisse du talus vers des rêves interdits
et m'étale sur la voie ascendante, tout droit vers l'au-delà

Pascale

Rond Pont


Au détour du pont rond tourne la route
pont mangé de verdure gourmande

pierre centenaire de sang et sueur mêlés

Pascale

Chut !


Messieurs penchés vers madame la vallée lointaine amis gardiens du passant pour le désaltérer d'ombre ambre, de l'or vif vous protégez vous qui d'or doux étiez, vous qui d'or mais....
Pascale

jeudi

Peint Pont


Pont pointé
pointillisme
impressionnisme
mon œil !
Eddy The

Priorité


Chemins en croix, parcours sinueux, je fais quoi ? Triangle, amoureux Ellipse, vertigineuse, Pente, doucereuse Où vais-je me perdre ?
Pascale

Flâneur


Promeneur solitaire l'ombre te suit, ange gardien ou démon malin ? Suis ta route, ne te retourne pas, va devant, là où tu ne sais pas ce qui t'attend.
Pascale

Tonalité


Silence !
Laisser la parole aux couleurs
Eddy The

Roc


Totem où mes ongles crissent pour dévoiler le sens de cette face au sourire mystérieux angles et faces de pierre sèche, la rigueur des arêtes m'écorche le coeur , déchirer la p(r)eautection et laisser surgir le sang rubis
Pascale

Peuplier, peu plié, peut plier


Peuplier peu plier peu plié pleut pieds trempés mais seulement demain
Eddy the

Grands frères pelés é-lancés aux cieux si-n(o) ueux sages sentinelles déployées et dé-nu(é)es de leur parure verdoyante la robe noble qui dépouille votre silhouette à l'âge du morne automne n'est qu'un sommeil réparateur, dormir et revenir vêtu de la vigueur nouvelle.
Pascale

mêlée






















Lignes et masses,
miroir où m'aveuglent le scintillement des étincelles
L'enchevêtr
ement m'emmène au fil de l'eau vive, les obstacles sont des îlots où mon pied nu menu ne nuit plus dans la clarté crue des aiguilles de lumière. Je recherche la chaleur du minéral et la fraîcheur du courant dans un Eboulis fouillis fouille il-e.
Pascale

Lavoir


Bain de jouvence
Les arbres sont les eunuques
mais le ciel mate quand même
Eddy-the

Papillons feuillus se baladent au bleu du ciel méditerranéen,
est-ce le début, est-ce la fin des feuillets volants ?
Lumière comme eau troublée par l'onde longue,
l'air ride-eau, est-ce l'air est-ce l'haut ?
Dentelles nervurées ne verrez plus l'été.
Pascale