Terrasse et collines, garrigue sèche et tuiles grises Je pose à plat mes pieds pour un délice d'une vue inviolable Invitée venue par hasard se percher sur le toit du monde Pascale
Au cache cache jeu soleil les couleurs se vénèrent et résillent par terre à se rouler dans les feuilles qui crissent de joie "ô joie j'attends l'enfant et son petit pied à me faire sauter au ciel" - dit la feuille future sève de demain Eddy The
Elle mène où si belle si droite si honnête ? Trop honnête, va te perdre dans les chemins de traverse, les sentiers détournés où rôde le renard rusé et le danger que tu désires flairer Apprends à sinuer, trop droite tu dois savoir vir-volt-er et créer l'étincelle Pascale
Sinueux forcément le chemin ! passe passe les couleuvres hibernent Eddy the
S- que je chuterai si je dérape au tournant de ta courbe ? Même la mousse m'invitera à la chute, trop douce pour me retenir Et la branche sèche cassera en un craquement définitif en même temps que mes os réduits en brisures de petits cailloux, poucet bien involontaire. Alors, S aime moi, abeille butinante de l'été bien passé. Pascale
Prière de ne souffler ici qu'un vent de lumière dorée pour faire taire les squelettes nus d'un pied de nez en tapis chamoiré Eddy The
Vallon où paissent les moutons ronds Comme ils sont petits nuages au coeur de l'immensité sylvestre en robe dorée et chapeau pointu ou encore dévêtue pour mieux plaire à l'ovin impassible, lui Pascale
Là je traquerais le champignon si je sais regarder par-delà la branche il se cache sous la souche se fait silencieux car menacé par ma bouche qui sûr ! ferait mouche Pascale
Au pied de mon arbre je vivais chapeauté et vêtu de chaud Assise coussin humide, faisceau ascendant pour humain descendant Je suis le roi de l'ancestrale forêt d'or Pascale
Hautes herbes et futs pour tonneaux futurs qui sait ? Forêt clairsemée accident du sol ou mon pied ferme sait où aller pour trouver l'endroit caché derrière le rocher. Là tu m'attends matin et soir, soir et matin, vieil allumeur de mes journées d'été Mille feux du di-amant tout feu, je m'échauffe à ta caresse. Pascale
Mais qu'est-ce qu'il fait là tout seul ce gnome de pierre ? Hideux bonhomme bossu z'yeux en trous et sourire édentéplanté comme une injure au milieu de la jaune verdure seul il clame la compassion du passant sympathiquequi de son dur dos fera sa sainte assise. Pascale
Mais qu'est-ce mais quoi ? Noix noisette ou tilleul tacheté d'été passé ? Tu sais toi ? Pas moi. Boules jumelles aux belles joues rebondies pourtant sèches Et voilà qu'une troisième se profile timide petite ratatinée à l'ombre de l'aile protectrice de maman feuille. Pascale
Un plongeon dans l'eau verte se fracasser sur le roc promontoireou encore viser et amerrir dans l'onde claire, vivifier le corps et rouler avec les pierressous l'ombre tutélaire du peuplier protecteur Pascale
Tapis de douceur touffue sur laquelle je repose mon corps pentu m'accroche aux branches et fougères jaunies glisse du talus vers des rêves interdits et m'étale sur la voie ascendante, tout droit vers l'au-delà Pascale
Messieurs penchés vers madame la vallée lointaineamis gardiens du passant pour le désaltérer d'ombre ambre,de l'or vif vous protégez vous qui d'or doux étiez, vous qui d'or mais.... Pascale
Promeneur solitaire l'ombre te suit, ange gardien ou démon malin ?Suis ta route, ne te retourne pas, va devant, là où tu ne sais pasce qui t'attend. Pascale
Totem où mes ongles crissent pour dévoiler le sens de cette face au sourire mystérieux angles et faces de pierre sèche, la rigueur des arêtes m'écorche le coeur , déchirer la p(r)eautection et laisser surgir le sang rubis Pascale
Peuplierpeu plierpeu pliépleut pieds trempésmais seulement demain Eddy the
Grands frères pelés é-lancés aux cieux si-n(o) ueuxsages sentinelles déployées et dé-nu(é)es de leur parure verdoyantela robe noble qui dépouille votre silhouette à l'âge du morne automne n'est qu'un sommeil réparateur, dormir et revenir vêtu de la vigueur nouvelle. Pascale
miroir où m'aveuglent le scintillement des étincelles L'enchevêtrement m'emmène au fil de l'eau vive,les obstacles sont des îlots où mon pied nu menu ne nuit plus dans la clarté crue des aiguilles de lumière.Je recherche la chaleur du minéral et la fraîcheur du courant dans unEboulis fouillis fouille il-e. Pascale
Bain de jouvence Les arbres sont les eunuques mais le ciel mate quand même Eddy-the
Papillons feuillus se baladent au bleu du ciel méditerranéen, est-ce le début, est-ce la fin des feuillets volants ? Lumière comme eau troublée par l'onde longue, l'air ride-eau, est-ce l'air est-ce l'haut ? Dentelles nervurées ne verrez plus l'été. Pascale